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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 03:08

...

 

-Je vais la tuer ! J’étais tellement en colère que j’avais détruit la moitié des jouets de mon fils. Je devais me venger. Le venger. Elle n’avait pas le droit. Et le tuant, elle avait détruit une partie de mon être. Je n’existais plus. Finis mes sourires plein d’espoir. Je devais la détruire, la réduire à néant. Elle avait, en plus, trouvé cela amusant. Elle avait recommencé. Encore et encore. Son allégeance au seigneur noir était décontenançante. Elle menait ses troupes sans aucun répit. Une malade, je vous dis. Échappée du même asile que moi, en plus.

-Chérie, à table ! A contrecœur, je descendis les marches de l’escalier. Je rangerai après.

-Maman ! T’as fait quoi à mes jouets ? Je ne répondis pas. Pas envie. Aucunement. Je continuais à m’enfouir à l’intérieur de mon esprit. Je ne réagis pas quand mon époux m’embrassa sur le front.

-Ca va ? Tu as l’air absente tout d’un coup…

-…

-C’est à cause de lui ?

-…

-Maman, j’aime pas quand tu fais ça.

- Excuse-moi. Je ne devrais pas te mêler à mes affaires.

Ma voix était rauque d’avoir tant pleuré. Tristesse.

-Va chasser, cela te fera du bien, me lança ma benjamine, soucieuse du bien-être de sa mère.

-Je vous adore. Tous.

Et quand ils me répondirent, j’étais déjà loin.

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 03:07

Bonjour!!

 

-Je m'ennuie !

Et c'était vraiment le cas. Papa travaillait, *** tentait désespérément de faire

pousser des fleurs dans la cour de derrière, les chiens en avaient marre que je les

martyrise et j'avais lu au moins 36 mille fois tout les livres de la biblio. Le pire,

c'est qu'on annonçait plus de ''Mauvais morts'' pour aujourd'hui. Pas juste! Je

retournai donc embêter ''Madame des fleurs''.

-Dis, tu me trouves quelque chose à faire ?

-Bas les pattes ! Tu vas faire pourrir mes fleurs.

-Des fleurs, ça ? Tu plaisantes, j'espère... Il y a la marque de papa dessus !

-Encore raté. Tiens, j'ai une idée. Il ne reste pas à manger dans la cuisine ?

-Très drôle. J'adôôôre ton humour. Ha ha ha...

-Arrêtez donc de vous chamailler et venez vous battre pour quelqu'un de plus

intéressant.

-Papa ! Dis, t'as un jeu ?

Avec sa barbe fournie, ses habits gothique et sa tête d'enterrement, il avait plutôt

l'air d'un tueur. Mais c'était papa, et je l'adorais.

-Pour un bisou !

-Rabat-joie !

Je 'embrassai quand-même.

-Viens, je vais te présenter quelqu'un.

Je le suivis donc, en toute confiance.

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 06:11

Bonne lecture!

 

Ce matin-là, je me levai avec la certitude que quelque chose ne c’était pas passé

correctement. Dans le fond de l’air, une odeur âcre et putride. Je le ressentais,

ma vie allait prendre un nouveau tournant. Je devais aller voir l’oracle, et tout

de suite. A… Washington. Elle était là-bas. Je n’avertis personne, tant pis pour

leurs histoires de racisme à la noix, je devais m’informer. Et puis, j’apprécie

les États-Unis. Je subtilisai le vaisseau de *** pour rejoindre la terre. Zut !

Les moteurs avaient recommencé à geler. J’étais bonne pour plusieurs heures

d’attente. Ils avaient le temps de m’attraper. Amplement. J’entendais déjà

les « princesse, ce comportement n’est pas digne de votre rang. » Oh, non ! Ils

arrivent. Je dus faire fondre la glace moi-même, et je partis juste à temps. Le

trajet dura environ une heure pour trouver le soleil. Je plaçai ensuite le vaisseau

en orbite autour d’Uranus pour éviter des problèmes avec les ***. Pour finir

mon trajet je me téléportai directement à destination. 44, 45, 46, … 52 ! Plus

qu’une ruelle à traverser. Mais quelqu’un arriva derrière moi et lança :

- Alors poupée, on se promène seule ?

- Dégage face de navet ou je t’écrase la tronche avec mes pieds…

- On ne veut pas se laisser faire… ?

Il dégaina un couteau de son ceinturon. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit

que je lui pointais sous le menton un poignard trois fois plus long (et affûté, qui

plus est). Et toc, il attaqua quand même…

- Tu es à moi

- Crève !

Il ne me fallut que quelques secondes pour le mettre KO. Facile ! Etendue des

dégâts : une éraflure au talon. Pas grave, mais je ne pouvais plus courir. Zut ! Je

m’étais trompée de ruelle. J’allais devoir me téléporter. Mais j’avais la flemme.

Alors je marchais. Encore quelqu’un. On m’en voulait vraiment, ce jour là. Cette

personne devait être très belle ! Sa voix la trahissait.

- Tu as eu de la chance que j’aie eu achevé l’autre en premier…

La vache ! Elle était rapide ! En un instant, elle fut à mes côtés. Un feulement

rauque s’échappa de la commissure de ses lèvres et elle attaqua. Enfin… Elle se

contenta de me mordre au niveau des côtes. Elle reprit :

- A dans trois jours !

Et elle s’éclipsa. J’avais toujours pas pigé. Soudain, je fus prise de

tremblements. Je m’écroulai. C’était comme si un millier d’aiguilles me

transperçaient. Je m’étouffais avec mon propre air. Mon corps se déchirait en

mille morceaux. Tant pis pour les ***. J’appelai mon vaisseau. Je réussis à

me traîner dedans et à enclencher le pilote automatique : « retour à la maison.

Vitesse maximale ». Je continuais à souffrir en silence. Sans un cri. Sans un

bruit. Je ne mesurais plus le temps. La dernière phrase que j’entendis c’était :

- Appelez un docteur, vite !

Et tout devint noir.

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 14:16

Je sais, toutes les phrases sont à l'envers...

 

Mort, il était. Et suivi je ne l’avais point. Quand c’est arrivé, je me suis sentie

vide, soudain. Un sentiment qui ne prend forme que quand on l’a réellement

vécu. Personne ne pouvait ressentir ma douleur et je ne pouvais la partager.

Le monde était rêve. Le rêve était réalité. A mon poignet droit, une blessure.

Où l’aiguille pendant des nuits j’avais plantée. Une âme perdue. Dans mon

monde, j’avais la chance de l’innocence. Humaine. J’avais un avenir, des

certitudes mais des doutes aussi. Humaine. Un rêve. Là-bas, outre les goûts et

les couleurs, tous étaient vivants. Tous. Ceux qui avaient quitté ma route, que

rejoindre je ne pouvais. Et cette jeune fille, avec qui je partageais plus que de

la complicité. Cette humaine moi-même était devenue. Et son esprit j’avais

rejoint. Elle existait entourée de vie. Un mot inconnu pour moi. A mes douze

ans je l’avais perdue. Age qu’elle approchait seulement. Le temps devant elle,

elle avait. Chose perdue. Chose oubliée. A jamais. Pour elle, qui moi voulait

devenir, ses cinq sens ne lui servait plus. Trop faibles. Parfaits lui semblaient

les miens. Je ne lui insinuais pas le contraire. Mais la mort ayant côtoyée, je

n’en pouvais plus. Alors je patientais dans ce monde qui était le mien. Toutes

ces nuits où je ne devrais dormir, son monde je lui créais. Elle inventait le mien.

Chacune de son côté. Sans s’être jamais vue, nos esprits étaient plus étroitement

liés que personne avant nous. Je crois. Derrière moi, on rentre. Je leur parle.

Chose qu’encore je sais faire, heureusement. Je dois maintenant partir. Mais ce

soir, je me rendormirai avec la certitude d’avoir trouvé ma voie. L’humaine je

rejoindrai. Elle me découvrira un peu plus, et de même j’en ferai. En attendant,

j’écris. Et elle aussi.

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 18:19

Voilà!!

 

 

- Non, non et non ! Je n’enfilerai pas cette robe !

C’était la cinquième que je refusais. Aucune n’avait convenu à mon

tempérament capricieux. Et la réception commençait dans à peine une heure !

- Majesté, je crains qu’il n’y ait plus aucune robe disponible…

- Alors va en chercher une ailleurs, qu’est-ce que tu veux que je te dise ?

- Bien, ma reine… Je m’en vais accomplir votre demande.

Ces couturiers n’avaient aucun goût. On pourrait croire à des créations

terriennes ! Il revint une dizaine de minutes plus tard, avec (enfin) une robe

convenable. Elle était rouge et noire, monstrueusement décolletée (moins que

les autres, tout de même) et composée de plusieurs jupons, comme le voulais

la tradition. Sans oublier les éternelles mitaines attachées juste au majeur et

la couronne représentant mon peuple. Après une demie heure de bataille avec

mes bas et ma coiffure, je fus fin prête. Le premier invité était là. Un Holamien

prétentieux et fier de son statut de roi. Ensuite arrivèrent les représentants de

plein de planètes aux noms imprononçables. Ma meilleure amie arriva un peu en

retard, son mari aillant peur qu’il lui arrive quelque chose. Elle me chuchota à

l’oreille :

- Tu t’es surpassée, comme d’habitude. La déco est su-perbe.

- Merci. Mais tu sais, je n’ai pas fait grand-chose. Dis, quels goût ont ces

Julma’s ?

- Chocolat. Avec un soupçon d’alcool de Limaë.

Quelqu’un déboula en courant, peu avent l’heure de commencement de la

réception.

- Votre Majesté !

Il s’arrêta un instant, essoufflé.

- Oui, *** ?

- C’est votre fille. On l’a attaquée.

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 03:14

Voilà pour vous...

 

 

J’ai soif. Une petite phrase anodine qui est pourtant devenue maîtresse de mes

pensées. Depuis combien de temps étais-je là ? Je ne le savais point. Ma gorge

me brûlait, comme aux premiers jours de ma deuxième vie. Je ne pouvais plus

tenir. Et le bébé commençait à s’agiter. Je devais m’abreuver rapidement, si

je ne voulais exploser. Car ma première victime serait… Je ne voulais pas

y penser. Jamais. Je m’en voudrais toute ma vie, et même plus. Tiens, il se

réveille. Il tente d’établir le contact, alors je lui ouvre mon esprit.

Ça va ? me questionna-il d’une voix rauque. Lui non plus ne pouvait plus

supporter cette douleur. Je ne lui souhaitais pas la mienne, un humain n’aurait

pu y survivre, pas aussi longtemps, en tout cas. Je lui répondis :

A ton avis ? C’est de pire en pire.

Ne dis pas ça ! Tu connais l’échappatoire. Je ne veux pas te perdre.

Mais moi non plus ! Aucun de nous ne mourra, tu verras. Je te sauverai, tu

verras. Et le bébé aussi.

Ma voix s’emplit de tristesse à un souvenir que j’avais tenté d’effacer ces

derniers mois. Il le sentit et me questionna :

Il ne te manque pas trop ?

Bien sûr. Et les petits aussi. Ils étaient si jeunes, la dernière fois.

***. Future reine qui de tenait de sa mère que sa ressemblance. *** lui avait-il

dit ? Qu’était-il devenu ? La dernière fois que je l’ai fois que je l’ai senti, il était

à Tokyo. Pas son genre. Il n’a jamais aimé les Terriens. Une présence ! Un bout

du couloir, un *** approchait. Je rompis le lien et renfonçai la tête dans genoux.

Il se retransforma en humain. Le monstre nous déposa deux bols de nourriture.

(Peut-on appeler ça comme ça ?) Lui reparti, je soupirai intérieurement. Comme

si de la nourriture humaine pouvait m’être d’une quelconque utilité…J’utilisai

ce qui me restait comme pouvoir pour faire passer mon bol de son côté. Il tentait

de me cacher son plaisir à engloutir cette nourriture, pour ne pas m’affecter. Il

me connaissait bien.

J’avais mal à la tête à force de réfléchir. Je n’avais plus d’énergie. Pourquoi ne

pas redescendre, vivre avec papa et ne plus remonter ? Pour eux. Ma famille,

mes amis et les autres. Il fallait y penser. Ais mon monde n’était que douleur.

Douleurs et souffrances, autant physiques que mentales. Il avait encore des

choses à me raconter. Et je savais quoi. Je ne le voulais. Mais mon état ne m’en

laissait pas le choix. Qu’il le dise. J’établis le contact.

Pars…

Enfermée dans ma bulle de silence, j’acquiesçai.

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 11:54

...

Messages privés:

leborddugouffre@gmail.com

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 18:12

Je viens de remarquer qu'il reste peut-être des fautes d'orthographe dans mes textes... Merci de me l'annoncer si c'est le cas...


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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 18:12

Je n'ai pas pu résister... Celui-là est assez gore...

 

 

-Ferme-la!

Je le giflai, avec force. Je lui crevai les yeux, lui lacérai le dos et lui arrachai le bras, avec le tranchant de mes ongles.

-Non... S'il vous plaît...

-Je déteste les signes de politesse. On recommence?

-Pitié... Ma femme va s'inquiéter...

-Mois aussi, si je ne retourne pas chez moi. Et alors? Je n'ai pas envie de rentrer.

Je m'amusai ensuite à lui arracher les dents, puis lui cassai les os, un pas un. Divertissant.

-Arrête donc de gueuler, sale con!

Prochaine étape: la langue. Après, les cordes vocales. Ensuite, on verra. Tiens pourquoi pas le sel? Répandu sur les blessures... Je m'exécutai.

Il ne pouvais plus crier. Mais il pensa clairement:

Elle est folle Je porterai plainte.

-Je ne suis pas folle, je suis triste. Nuance. Et comment pourrez vous porter plainte? Vous croyez peut-être que je vous laisserai la vie sauve? Mort de rire. Franchement. Ha ha ha... Bon, je crois que j'ai assez joué avec vous. Finissons-en.

Il s'agita à l'entente de mes paroles.

-Au revoir!

Je l'avais tué. Encore un. Mais je n'arrivais à assouvir ma soif de vengeance. Jamais. Je vidai mon hôte et me débarrassai de son corps. Je le laissai tomber dans un conteneur, et sa dépouille encore flasque retomba mollement . Il faudra longtemps à la police scientifique pour définir la cause de sa mort. Comme pour les autres. Le tueur de *** avait encore frappé. Je ne pris pas la peine de me nettoyer avant de rentrer. J'étais maculée de sang. Je rentrai chez moi, non sans avoir avant pris la peine de fermer la porte du hangar où j'avais commis mes crimes. Bien sûr, l'odeur apaisante de mon logis me soulagea dès mon arrivée. Mes quatre gosses vinrent à ma rencontre, autant pour m'embrasser que pour obtenir une partie de jeu en ma compagnie. Ils savaient que je refuserai. Mais ils retentaient cette prouesse chaque jour, tant et tant que mon mari s'y était mit aussi.

-Ma réponse est non. Et puis je dois aller me doucher.

-Méheu... Tu ne t'occupes plus de nous, depuis quelques temps.

-Tu sais très bien pourquoi. répondit leur père, arrivé quelques secondes plus tôt.

-Bon, je vais me doucher. Je reviens pour le repas.

Depuis quelques temps, je faisais tout pour éviter mon époux. En fait, je ne parlais presque plus à personne, mis à part pour effrayer mes victimes.

Une fois douchée et changée, je redescendis dans la salle à manger. Poulet. Et petits pois. C'est fou ce que je voulais y goûter. Rien qu'une fois. Espérance. Et douleur. Toujours. Je descendis me coucher, après dix minutes passées à table. Je m'installai dans le lit de camp de la chambre d'amis et enfonçai l'aiguille dans mon poignet.

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 17:57

gothchick
gothchick
par ??? (trouvé sur le net)

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  • : Le bord du gouffre...
  • : Voilà: ma passion, c'est l'écriture. J'adore la fantasy et la SF, mais je crois que vous verrez tout cela en lisant. Je sais que je n'ai pas de preuve, mais j'ai 11 ans 1/2. Un petit bout de mon monde... Bonne lecture, Arayehel Sel'nilah
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